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Cass.
Civ. III, 4 janvier 2011, n° 09-71867 (NP) :
CESSION - Les retards apportés dans le règlement
des fermages et le défaut d'entretien de la parcelle louée
constituaient des manquements suffisamment graves des preneurs à
leurs obligations pour refuser la cession du bail au profit de leur
fils.
• Cass.
civ. III, 19 janvier 2011, n° 09-71248 (P) : CONTROLE
DES STRUCTURES - La procédure de déclaration,
pour la reprise de biens familiaux, est utilisable même si
la reprise suppose l’éviction du preneur en place ;
la déclaration doit être adressée dans le mois
suivant le départ du preneur (article
R 331-7 CR).
• Cass.
civ. III, 1er février 2011, n° 10-30529 (NP) : CONTROLE
DES STRUCTURES - Si la reprise ne nécessite
pas d'autorisation préalable d'exploiter, l'annulation de
l'arrêté autorisant le bénéficiaire à
exploiter lesdites parcelle est sans effet sur la validité
du congé.
• Cass.
civ. III, 2 février 2011, n° 10-11286 (P) : CONGE
- L’absence de mention, dans le congé,
de la profession du bénéficiaire de la reprise, jointe
à la mention d’un domicile différent de celui
déclaré par ailleurs, a pu être considérée
comme de nature à induire le preneur en erreur sur le caractère
réaliste du projet d'exploitation personnelle des terres
invoqué par le bailleur.
• Cass.
civ. III, 15 février 2011, n° 10-14120 (NP) : SOUS-LOCATION
- La sous-location n'est établie et fautive
que si l'exploitation par des tiers revet un caractère onéreux.
• Cass. civ. III, 9 mars 2011, n° 10-30603 (P) : CASSATION
- L'indemnisation de la privation de jouissance consécutive à l'exécution d'un arrêt ultérieurement cassé constitue une restitution. Sauf dispositions contraires, le pourvoi en cassation en matière civile n'empêche pas l'exécution de la décision attaquée ; cette exécution ne pourra donner lieu qu'à restitution et ne pourra en aucun cas être imputée à faute.
• Cass. civ. III, 5 avril 2011, n° 10-17796 10-17797 (NP) : CESSION - Le comportement du bailleur (qui a encaissé les fermages payés par les cessionnaire, correspondait régulièrement avec eux et leur envoyait les décomptes chaque année, qui avait purgé à leur égard le droit de préemption en s'adressant directement à eux lors de la vente de certaines parcelles) peut caractériser l'agrément tacite de la cession.
• Cass. civ. III, 5 avril 2011, n° 10-12928 (NP) : PRENEUR SORTANT - Le preneur évincé qui s'est indûment maintenu dans les lieux a néanmoins droit à l'indemnisation des travaux qu'il a effectués et qui sont nécessaires à la conservation du bien (taille de la vigne).
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