7 septembre 2004 •• Urdos - Pombie •• 8 h 50

dénivelé: + 1700 - 470

Le car me dépose à Urdos à 9 h 15.

Le ciel est bouché. Il pleut. En face du poste de douane, un beau chemin s'élève, d'abord en sous-bois, puis à découvert, jusqu'au refuge de Larry, à 1735 m, atteint en 2 h 30.

Je profite d'une timide éclaircie pour déjeuner. Des lacets conduisent tranquillement au col d'Ayous à 2160 m. Il est 13 h 45. Il faut encore une demi-heure pour rejoindre le refuge d'Ayous au bord du lac Gentau.

En prenant au sud, on monte au lac Bersau qu'on longe par l'est jusqu'à un petit col d'où le sentier plonge vers le lac Casterau.

Les cabanes de la Hosse, à environ 1700 m, sont atteintes vers 16 h. La montée au col d'Anéou prend une petite heure. Elle emprunte d'abord un sentier qui devient de moins en moins évident ; mais le relief est facile. Du col d'Anéou, le but est de rejoindre au nord le col d'Iou en perdant le moins d'altitude possible. Ensuite, il n'y a guère d'autre solution que de descendre jusqu'aux lacs de Peyreget, en dérangeant moult marmottes, et d'entamer l'ascension du col du même nom à travers un pierrier ... qu'un isard efface en quelques bonds légers. 30 minutes de descente par un chemin parfois raide conduisent au refuge de Pombie.
En conséquence de l'heure tardive (19 h 30) l' accueil est un peu froid.

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8 sept. 2004 •• Pombie - Arrémoulit •• 8 h 15

dénivelé + 1650 - 1370

Départ de Pombie vers 7 h 30 avant que le soleil ne surgisse derrière les montagnes. La montée au col de Suzon, au nord, prend 30 mn. L'ascension du Pic Saoubiste, sans grande difficulté, vaut le détour.

Du sommet, plutôt que me livrer à des acrobaties, je préfère redescendre un peu pour prendre un passage à l'ouest qui débouche sur la ligne de crête rejoignant au nord le col Magnabaigt. Bien qu'emprunté par de nombreux chamois, l'itinéraire paraît un peu " aérien " et je choisis de descendre à flanc vers la cabane de Saoubiste (1780 m), atteinte à 9 h 30. De là, un sentier bien tracé descend vers le lac de Fabrèges en suivant la Sourde Saoubiste qu'on traverse à la cote 1508m. L'occasion d'une petite pause. Encore une demi-heure de descente pour arriver à la D 934 au-dessus du lac de Fabrèges.

Il est 11 heures à l'entame de la grande ascension du col du Lurien, empruntant d'abord une route forestière. La pente raide et les mûres délicieuses qui jalonnent le chemin ne favorisent pas une progression rapide. La cabane du Lurien (1700 m) est atteinte vers 12 h 15. Une demi-heure après, je m'abrite à l'ombre d'un rocher pour déjeuner. A 14 h je repars pour atteindre en une heure le splendide lac du Lurien.
Si la montée est longue, elle vaut la peine. Le site est grandiose. Arrivée au col (2342 m) à 15 h 15.

A présent, il faut perdre 300 m pour rejoindre le lac d'Artouste dont les berges splendides invitent à la pause.

Il est 16 h 30 et il faudra encore environ 1 heure pour monter aux lacs d'Arrémoulit. Dans ce paysage minéral, quelques rares espaces permettent de planter la tente. Au refuge, l'accueil chaleureux rend la bière très agréable.

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9 sept. 2004 •• Arrémoulit - Wallon •• 7 h 15

dénivelé + 800 - 1200

La nuit a été particulièrement douce. 12 ° dans la tente ce matin. Inespéré à 2300 m, et qui plus est par ciel clair. L'ascension du col d'Arrémoulit (2448 m) dans la rocaille prend une demi-heure.

Il est alors 9 h. Sur l'autre versant, une descente raide conduit aux splendides lacs d'Arriel.

Il est agréable de flâner sur le bon chemin qui longe les lacs puis qui, à flanc d'un ravin vertigineux, mène au lac de Respumoso. Vers 12 h 30, le soleil chauffe. Je m'installe à l'ombre d'un rocher à proximité de l'embalse de Campoplano pour déjeuner.

L'après-midi est consacrée à l'ascension du col de Campalès (1706 m). En passant par le Port de la Peyre-St-Martin, 2 heures seront nécessaires, à travers les cailloux et les éboulis vertigineux, dans un chemin heureusement bien indiqué.

Au col, le refuge Wallon est indiqué à 2 h 15. La descente commence lentement dans des éboulis. En une heure j'ai rejoint le grand lac de Cambalès,

et vers 17 h 30 le refuge Wallon Marcadau à 1865 m.
Une vaste prairie confortable est réservée au bivouac.

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10 sept. 2004 •• Wallon - Baysselance •• 7 h 00

dénivelé + 1300 - 550

Un petit orage sans conséquence n'a pas gâché ma nuit. Je lève le camp à 8 h 45. La montée au lac d'Arratille, en longeant le gave du même nom, est superbe.

L'étage supérieur est plus caillouteux. Du col d'Arratille (2528 m), atteint vers 11 h 30 après une bonne pause au lac, le chemin qui rejoint à flanc et sur les cailloux le col des Mulets (2591 m) est très praticable. Le chemin plonge alors vers le refuge des Oulettes de Gaube. En chemin la traversée d'un torrent donne l'occasion d'une pause repas. A 14 h 30, du refuge des Oulettes de Gaube, commence l'ascension de la Hourquette d'Ossoue, indiquée à 2 h 15. L'horaire est calculé large. Le chemin est confortable et permet d'admirer les marmottes et les glaciers de la face nord du Vignemale (Glacier des Oulettes et glacier du Petit Vignemale).

Le refuge de Baysselance n'est pas loin…

et apparemment bondé. Je plante ma tente tant bien que mal dans un terrain caillouteux.

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11 sept. 2004 •• Baysselance - Estom •• 6 h 00

dénivelé + 450 - 1300

Dès que le jour commence à poindre, je replie ma tente. Dépose du sac à dos au refuge pour monter " léger " au Petit Vignemale. Il faut moins d'une heure pour atteindre le sommet (3032 m). Le temps relativement dégagé permet de jouir du magnifique panorama. Sur le glacier d'Ossoue un groupe se lance à l'assaut du Grand Vignemale couronné d'un gros nuage noir.

De retour au refuge vers 10 heures, je me dirige vers le col des Gentianes. L'ascension est un peu rude, mais en se retournant, on a constamment une vue magnifique sur le Grand Vignemale et le Glacier d'Ossoue.

Le col, peut-être l'un des plus beaux du parcours, est atteint vers 12 h 30. Il y souffle un vent phénoménal. Sur l'autre versant les lacs vont se succéder (petit lac du col, lac Glacé...). Il faut prêter attention aux cairns qui balisent cet itinéraire hors sentier en passant bien au-dessus du lac glacé, avant de plonger vers le lac Couy. Après les très beaux lacs des Oulettes d'Estom Soubiran

et de Labas,

un chemin direct conduit au lac d'Estom, à travers une falaise abrupte où foisonnent les myrtilles. Arrivée au lac d'Estom vers 5 heures. Je plante ma tente près du refuge. Peu à peu la brume envahit le paysage.

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12 sept. 2004 •• Estom - Cauterets •• 3 h 00

dénivelé - 900

Le lendemain,il faudra 3 heures de marche dans la vallée du Lutour pour rejoindre Cauterets, terme de la randonnée.